Titulaire d’un master en ingénierie et action sociales, j’ai également une formation d’assistant social.

 

Dans ce cadre, je développe ma pratique professionnelle notamment dans le secteur de l’aide à la Jeunesse, tant sur Liège que sur Verviers. De plus, j’ai poursuivi une formation en intervention systémique avant de devenir médiateur familial.

​

Dans le cadre de mon activité professionnelle, les conflits interpersonnels sont omniprésents.

En eux-mêmes les conflits ne sont pas destructeurs, au contraire, ils traduisent des besoins de différenciations et d’affirmations qui sont essentiels au bon développement de tout un chacun. Néanmoins, les conflits entrainent souvent de véritables impasses dans le dialogue, chacun reste enfermé dans sa propre logique, avec un désir de convaincre et qui rend insensible à l’écoute véritable de l’autre. 

 

En cas de séparation conflictuelle ou de conflits familiaux, généralement l’enfant est impacté. Il peut développer des comportements « problèmes » : trouble du développement, trouble du comportement, trouble relationnelle, etc. La réaction habituelle va être de l’orienter vers un psychologue, vers une psychomotricienne ou autres. Cette démarche revient à envoyer le détenteur du symptôme, dans ce cas-ci l’enfant à se faire aider. Cela lui envoie le message implicite d’une forme de responsabilisation.  Ce faisant, de nombreux enfants ressentent une grande culpabilité dans les conflits de leurs parents. 

Pourtant qui est à l’origine du problème ? Loin de moi l’idée de culpabiliser les parents mais plutôt de les mettre au travail.

L’objectif étant que l’enfant ne porte pas les conflits non résolus de ses parents.

​

Ma philosophie part du postulat des compétences des familles.  Il s’agit de croire en leurs capacités de mobilisation pour que les parents trouvent des accords qui feront sens pour eux et qui tiendront compte de leur histoire de vie, de leur personnalité et de leur contexte spécifique.

​

Le problème leur appartient, pourquoi pas la solution ? Nous savons tous que les décisions qui viennent de nous-mêmes sont toujours plus facilement respectées, plus tenables que celles qui nous sont imposées. 

​

Enfin, à travers le conflit, il s’agit d’une opportunité de leur faire vivre l’expérience de développer de nouvelles compétences communicationnelles et des compétences relationnelles. Ceci en vue d’être mieux outillé pour affronter les différends futurs.